Honte à nous si notre silence donne le feu vert à l’exécution de nos amis !
Pour un instant, mettons nous à la place de nos amis. A la place de ceux qui ont été tués, de ceux qui sont actuellement dans les cachots obscurs, attendant d’être exécutés par des criminels. Si nous étions à leur place aujourd’hui, qu’attendrions-nous ? Ou mieux, oublions les espoirs ? Dites-moi où est notre devoir ? Notre devoir civique et moral envers ce bain de sang injustifié et les vies qu’on va prendre dans le futur ?
En exécutant certains de ceux arrêtés à l’Ashoura, ces criminels, ces meurtriers cherchent à recouvrir la ville d’un voile de mort, en imposant le silence par la peur et l’intimidation. Quiconque à assisté aux manifestations de l’Ashoura aurait pu être l’un de ceux qui ont été arrêtés ou tués. Mettons-nous dans leur peau pour un instant. Dans la peau de ceux qui ont été assassiné, de ceux enfermés dans des cachots obscurs, attendant d’être exécutés par des criminels. Si nous étions l’un de ceux-là, qu’attendrions nous des autres. Ou mieux, oublions les espoirs ? Dites-moi où est notre devoir ? Notre devoir civique et moral envers ce bain de sang injustifié et les vies qu’on va prendre dans le futur ? En proférant ces menaces, en annonçant ces verdicts, les meurtriers testent notre capacité à réagir en tant que nation. Ils testent ma réaction et la vôtre, la nôtre en tant qu’Iraniens. Honte sur nous si notre silence sert de feu vert à l’exécution de nos amis.
La campagne « Je suis un Mohareb » est une bonne idée, mais ce n’est pas assez. Le problème c’est le temps. Nous devons agir vite. Le gouvernement doit entendre haut et clair le message la voix du peuple d’Iran. Ils doivent comprendre sans ambiguïtés que, s’ils commettent une telle folie, ils devront affronter le courroux de la nation iranienne tout entière. Si un tel verdict est prononcé, avant son exécution, nous devrons prendre part à une grève nationale. Pensez-vous que nous le puissions ? Avons-nous, nous les Iraniens, la sagesse et la perspicacité de renoncer à des gains à court terme, à des avantages personnels pour défendre nos compatriotes ? Si nécessaire, serons-nous capables de supporter la faim et les épreuves ? N’oublions pas que nous sommes responsables des autres. Nous sommes descendus dans la rue pour nous soutenir les uns les autres et nous continuerons de le faire. De la même façon que nous avons crié nos messages dans la rue, nous devons apporter ce message à tous nos amis : « Natarsin, Natarsin, Ma Hameh Baham Hastim » -Ne craignez pas, ne craignez pas, nous sommes tous ensemble… pour ça. »
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