Tuesday, 23 March 2010

(tags:IranElection) Le Japon sur le point d’aider l’Iran à poursuivre un autre militant

Japan 21 mars
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Traduction française par @ghazamfar de l'article original par @JShahryar 

 

Alors que l’Iran continue d’intimider, d’emprisonner, de torturer et de pendre les militants des droits humains, les avocats, les journalistes, les militants politiques et les citoyens ordinaires qui s’opposent à lui, il est maintenant aidé dans ses sinistres activités par un pays que l’on ne s’attendait pas à avoir cette réaction. Le Japon a entamé les procédures d’extradition d’un militant des droits humains, Djamal Sabéri et pourrait l’extrader rapidement vers Téhéran pour faire face à ses accusateurs.

 

Vous êtes surpris ? Il ne faut pas, C’est vrai. Même si Monsieur Saberi vit au Japon depuis 18 ans et qu’en plus la dure réalité de ce qui se passe en Iran n’est pas suffisante pour s’attirer la sympathie des autorités japonaises.

 

Djamal Sabéri (Djalal Amanzadeh Nouei) a été arrêté le 4 mars par le bureau d’immigration de Tokyo qui a l’intention de l’extrader vers Téhéran pour une mise en examen quasi-certaine.

 

Si tout cela c’était passé il y a un an, on serait moins en colère. Mais maintenant, alors que la république islamique tue pour ainsi dire toutes les semaines pour des opinions politiques, ce n’est pas seulement source de colère mais également d’incrédulité.

 

Les actions du gouvernement japonais sont une violation grossière des traités internationaux dont il est signataire. Sabéri demande le statut de réfugié politique au Japon depuis dix ans, mais le gouvernement japonais le lui a constamment refusé. Pendant ce temps, il a distribué des écrits politiques et écrit plusieurs articles pour des publications japonaises ou étrangères, critiquant durement le régime islamique au pouvoir en Iran.

 

Il a également milité politiquement, essayant de faire changer l’opinion publique sur la vraie nature de la théocratie brutale en Iran. Il est connu, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Iran. Néanmoins, les autorités japonaises ont ignoré tous ces faits et sont bien décidé à faire d’un autre Iranien une victime. Ce ne sera pas la première fois qu’un Iranien sera extradé vers l’Iran pour faire face à des accusations alors qu’il n’a commis aucun crime rapporte Hambastégui.

 

Suivant un communiqué de presse d’Amnesty International, un Iranien de 58 ans sans papiers et qui s’était converti au christianisme au Japon, a été renvoyé en Iran en octobre 2003 et a été arrêté quelques jours après. Cinq autres Iraniens sans papiers avec lesquels Amnesty International avait été en contact ont été extradés depuis début 2004 mais un seul est arrivé sain et sauf.

 

Karim Tujali, demandeur d’asile reconnu comme réfugié par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (UNHCR) est un autre cas célèbre. Les autorités turques l’ont renvoyé de force en Iran le 20 jui 1998. Il a été condamné à mort le 16 septembre 1998 à cause de son ancienne appartenance au groupe d’opposition armé le Parti Démocratique du Kurdistan Iranien. Karim Toujali aurait été exécuté le 24 janvier 2002 à la prison de Mahabad après trois ans de détention à la prison d’Oroumieh, province d’Azerbaïdjan Occidental. Il aurait été torturé en prison et son corps n’a pas été rendu immédiatement à sa famille.

 

Autres cas : Khaled Shoghi, 50 ans, expulsé de force de Turquie et arrêté en 1997, torturé en Iran ; Kheder Viessi, autre demandeur d’asile, condamné à mort en 1998 ainsi que Saleh Goudarzi, condamné à mort en 1999 détenu à la prison de Sanandadj.

 

En dépit de l’audience internationale que des cas comme ceux-ci ont obtenue, le  Japon refuse obstinément un sursis à Monsieur Sabéri. Son retour de force en Iran est en violation totale avec le principe du non-refoulement. Ce principe interdit le retour de force d’une personne dans un pays où sa vie ou sa liberté seraient menacées. C’est un principe coutumier des lois internationales qui lie tous les états. Le Japon est signataire de l’accord sur les droits politiques et civiques qui interdit la torture, et les traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants.

 

Le Japon doit respecter les lois internationales et suspendre l’expulsion de Monsieur Sabéri, autrement, il rejoindra les rangs des nations qui, comme l’Iran, ne respectent pas la dignité humaine, la liberté et la vie.

 

Pour plus d’information sur Djamal Sabéri, sur son dossier et sur les efforts en cours pour le sauver, pour savoir si vous aussi pouvez faire quelque chose, merci de vous reporter au site Mission Free Iran http://tinyurl.com/yzyszmj

J. Sharyar

 

Lien vers l’original en Anglais :

 

 



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