Wednesday 3 February 2010

#IranElection CHRR Statement on Allegations against members (En)

Outrageous Accusation

The Committee of Human Right Reporters statement about the preposterous allegations against its members

The civil society’s endurance depends on acceptance and realization of modern norms and principles. When a ruling establishment with an outdated legal system tries to impose itself politically and ideologically on a modern society, the result will be widespread protests. Human rights— as listed in [ UN] the Universal Declaration of Human Rights`s charters and other protocols —is one of the most important achievements of modern human history, and it is the most globally accepted legal norm. Iranians are inclined to demand the full implementation of the charter [of Human Rights Declaration] in their society.

In recent years, in order to protect and implement this global document, various grassroots organizations have formed.  By promoting human rights, the organizations try to help create an Iran where peace, freedom, equality, and dignity prevail.

The Committee of Human Rights Reporters (CHRR) is one of the organizations that has requested, with an emphasis on belief and commitment to the Universal Declaration of Human Rights, the implementation of the Declaration in all aspects of the Iranian people’s lives. As it has been repeatedly stressed, the Committee is independent and does not belong to any political party or branch. The Committee has no political mandate. The Committee`s activities, which started in 2005, involve presenting reports and providing information on all the people whose human rights have been infringed or violated. These people involve women, children, prisoners, workers, etc. The Committee has also tired to prevent the systematic and perpetual violation of human rights by spreading public awareness, seeking assistance from domestic and international institutions to draw the government`s attention to the violation of their citizens`basic rights.

It is unfortunate that the ruling establishment that considers itself committed to international conventions such as the Universal Declaration of Human Rights, has refused to honour many of its commitments. Instead, the ruling establishment has opted for a legal system that is, in many aspects, a clear and direct contrast to human rights ethics. The lack of commitment by the government has resulted in increased pressures and restrictions for human rights activists.

With the influence from other (human rights) institutions, CHRR has adopted a variety of human rights methods. Even though the UN General Assembly resolution of 1999 (Declaration on the Right and Responsibility of Individuals, Groups and Organs of Society to Promote and Protect Universally Recognized Human Rights and Fundamental Freedoms) was used by CHRR, especially articles 10,11, and 18 that grant the right to promote human rights, human rights establishments have been deemed propagators against the (Iranian) regime.

Human rights activists in Iran are under pressure and torture in Iranian prisons.  The government has begun to irresponsibly label human rights organizations as having connection to political opposition groups. The allegations provide the government with false justifications for the violent crackdowns and executions of people under the pretext that they are Mohareb (enemy of God).

In the particular case of the Committee of Human Rights Reporters, the Ministry of Intelligence, despite full knowledge of the complete independence of CHRR from all political groups, whether domestic or foreign, is trying to falsely link the Committee to political organizations. The claims that the Committee is linked to Mujahedin Khalgh Organization (MKO) is considered nothing but an attempt by Intelligence experts to eliminate a reputable group that has been active in the field of human rights from its conception.

For CHRR and all human rights activists, defending the human rights of every individual, regardless of their political orientation, religion, and ethnic background, is the most important principle. We candidly declare that in addition to the activities in human rights fields including women, children, workers, religious, ethnic, and sexual minorities rights, we will be defending the rights of all political prisoners and prisoners of conscious.

The deplorable claim by the Ministry of Intelligence is a caution to all human rights activists not to easily brush off their pathetic game. The Ministry of Intelligence’s treatment of the Committee of Human Rights Reporters has not been the first of its kind, and it will not be the last. The fallacy of linking independent human rights activities to political organizations, and accusing human rights activists of Moharebeh without any evidence has to end before it progresses any further.

While re-emphasizing our independence, we expect solidarity and protests against such oppressive acts from all national and international human rights organization. We reserve our rights to take our grievances against the Islamic Republic Ministry of Intelligence to international tribunals and organizations.

 

Déclaration du comité des reporters sur les droits humains à propos des allégations ridicules contre ses membres.

La survie de la société civile dépend de l’acceptation et de la compréhension des normes et principes modernes. Quand un gouvernement doté d’un système légal démodé tente de s’imposer politiquement et idéologiquement dans une société moderne, le résultat ce sont des manifestations à grande échelle. Les droits humains, tels que listés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et dans d’autres protocoles, sont l’une des réussites les plus importantes de l’histoire humaine moderne, c’est la norme légale la plus largement acceptée. Les Iraniens ont envie d’exiger la mise en place complète de la charte dans leur société.

Ces dernières années, pour protéger et mettre en place ce document global, plusieurs organisations ont vu le jour. En encourageant les droits humains, les organisations tentent d’aider à la création d’un Iran où la paix, la liberté, l’égalité et la dignité prévaudraient.

Le Comité des Reporters pour les Droits Humains est l’une des organisations à avoir demandé, en insistant sur la foi et l’engagement à la Déclaration Universelle des Droits Humains, la mise en application de tous les aspects de la Déclaration dans la vie du peuple iranien. Comme on l’a souvent souligné, le Comité est indépendant et n’appartient à aucun parti ou tendance politique. Le Comité n’a pas de mandat politique. Les activités du Comité ont commencé en 2005 ; il publie des rapports et fournit des informations sur toutes les personnes dont les droits humains ont été transgressés ou violés. Ce sont des femmes, des enfants, des prisonniers, des ouvriers, etc…Le Comité a également essayé de faire de la prévention contre les violations systématiques et perpétuelles des droits humains en informant, en s’assurant l’aide des institutions nationales et internationales pour attirer l’attention du gouvernement sur les violations des droits de base de ses citoyens.

Il est dommage que le gouvernement qui se considère engagé par les conventions internationales comme la Déclaration Universelle des Droits Humains refuse d’honorer beaucoup de ses engagements. Le gouvernement à au contraire choisi un système légal qui est en contradiction directe avec l’éthique des droits humains par beaucoup de côtés. Le manque d’engagement du gouvernement a eu pour résultat des restrictions et des contraintes accrues sur les militants des droits humains.

Sous l’influence d’autres institutions, le CRDH a adopté plusieurs méthodes de droits humains. Même si la résolution 1999 de l’assemblée générale des nations unies (Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, des groupes et des libertés fondamentales) a été utilisée par le CRDH, spécialement les articles 10, 11 et 18 qui octroient le droit de promouvoir les droits humains, les organisations des droits humains ont été catalogués comme propagateurs contre le régime.

Les militants des droits humains en Iran vivent sous la contrainte et la torture dans les prisons iraniennes. Le gouvernement a commencé à accuser les organisations pour les droits humains de relations avec les groupes politiques d’opposition. Ces allégations fournissent au gouvernement de fausses justifications pour une répression violente et des exécutions sous le prétexte qu’il s’agit de Mohareb (ennemi de Dieu).

Dans le cas particulier du Comité des Reporters pour les Droits Humains, le ministre du renseignement, bien que connaissant la totale indépendance du CRDH vis-à-vis de tous les groupes politiques nationaux ou internationaux, tente de le lier frauduleusement à des organisations politiques. L’allégation que le Comité serait lié à l’organisation des Moudjahedins-é-Khalgh (OMK) n’est rien d’autre qu’une tentative des experts du renseignement d’éliminer un groupe d’excellente réputation militant pour les droits humains depuis sa conception.

Pour le CRDH comme pour tous les militants des droits humains, la défense des droits humains de chaque individu quelles que soient ses orientations politiques, sa religion ou son origine ethnique est le principe le plus important. Nous déclarons ouvertement qu’en plus des activités des droits humains pour les droits des femmes, des enfants, des ouvriers et des minorités religieuses, ethniques et sexuelles, nous défendrons les droits de tous prisonniers politiques et de conscience.

Cette allégation déplorable du ministère du renseignement est un avertissement à tous les militants des droits humains ; ils doivent tenir compte de leur jeu pathétique. Ce n’est pas la première fois que le ministère du renseignement traite le Comité des Reporters des Droits Humains de cette façon, ce ne sera pas la dernière. Il faut arrêter immédiatement de lier par des allégations fallacieuses les activités indépendantes des droits humains aux organisations politiques pour pouvoir ensuite accuser les militants de Moharebeh sans aucune preuve.

Nous réaffirmons notre indépendance, nous attendons de la solidarité et des manifestations contre de tels actes répressifs de la part de toutes les organisations des droits humains, nationales et internationales. Nous nous réservons le droit de porter nos doléances contre le ministère du renseignement de la république islamique devant les tribunaux et organisations internationaux.


Translation by: Siavosh J.
Persian2English.com

 

 


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